Jef le penven en route vers la création
Le groupe vocal Jef Le Penven, dirigé par Pierre Figaro, a fêté ses quarante ans d’existence samedi soir, à la cathédrale de Quimper. L’édifice était bondé. On reconnaissait dans le public de très nombreux choristes et chefs de choeur, dont Véronique Macé, qui a dirigé le choeur avant de s’installer à Vitré. Mais aussi la marraine du concert, Irène Frachon, à qui le choeur a remis, à la fin de la manifestation, une partie de la recette du concert afin d’aider la recherche médicale. Un anniversaire, c’est souvent le moment où l’on fait le point sur le passé pour prendre un nouvel envol. Les choristes ont donc interprété des chants qu’ils connaissent depuis toujours et se sont résolument engagés sur la voie de la création en chantant une oeuvre nouvelle, très poétique, signée Véronique Frouté pour les paroles et Pierre Figaro pour la musique.
Une belle entrée
Le choeur a fait son entrée en fredonnant un extrait de Cavalleria Rusticana de Pietro Mascagni. C’était agréable à entendre. Puis est venu le Stabat Mater de Gounod, une oeuvre un peu datée par ses paroles mais qui a donné belle allure au groupe vocal. Michel Vigneron, au clavier, accompagnait le choeur. De la Messe de Schubert, on retiendra surtout la belle prestation des solistes et, en particulier, celle de Miriamielle Lamagat, soprane très inspirée, tout comme le ténor Mathy Lagier. Les Djinns de Gabriel Fauré ont uni à nouveau le choeur. Les femmes ont joliment chanté une pièce de Mendelssohn. Puis Pierre Figaro a régalé son public dans un chant basque très émouvant. La messe à Sainte-Anne de Jef Le Penven a mélangé les influences. Ensuite, est venue l’heure de la création avec « Sur l’océan des âges ». Pierre Dubois, Annick Fleitour et André Le Menn, récitants, ont très bien fait vivre cette pièce qui, quelque part, plaide pour l’avenir de l’humanité. Dans les paroles, ont alterné les sentiments. La colère a éclaté dans War Zao, tandis que les deux superbes mouvements intitulés « Paisible oraison » et « Je vois l’astre » ont été très émouvants. Des bravos, des fleurs et des bis ont conclu cette très belle soirée.
Une belle entrée
Le choeur a fait son entrée en fredonnant un extrait de Cavalleria Rusticana de Pietro Mascagni. C’était agréable à entendre. Puis est venu le Stabat Mater de Gounod, une oeuvre un peu datée par ses paroles mais qui a donné belle allure au groupe vocal. Michel Vigneron, au clavier, accompagnait le choeur. De la Messe de Schubert, on retiendra surtout la belle prestation des solistes et, en particulier, celle de Miriamielle Lamagat, soprane très inspirée, tout comme le ténor Mathy Lagier. Les Djinns de Gabriel Fauré ont uni à nouveau le choeur. Les femmes ont joliment chanté une pièce de Mendelssohn. Puis Pierre Figaro a régalé son public dans un chant basque très émouvant. La messe à Sainte-Anne de Jef Le Penven a mélangé les influences. Ensuite, est venue l’heure de la création avec « Sur l’océan des âges ». Pierre Dubois, Annick Fleitour et André Le Menn, récitants, ont très bien fait vivre cette pièce qui, quelque part, plaide pour l’avenir de l’humanité. Dans les paroles, ont alterné les sentiments. La colère a éclaté dans War Zao, tandis que les deux superbes mouvements intitulés « Paisible oraison » et « Je vois l’astre » ont été très émouvants. Des bravos, des fleurs et des bis ont conclu cette très belle soirée.
Article publié le 17 octobre 2016