Saint-Guénolé. Jef Le Penven à l'abbaye
Une oeuvre sur la colère bretonne
Écrite en français, cette oeuvre née de la colère bretonne de 2013, permet à ses créateurs de témoigner des problèmes qui les touchent comme « la tourmente des peuples ». Pourtant cet oratorio se veut avant tout porteur d’un espoir qui a trouvé à l’église de l’abbaye un bien bel écrin. La deuxième partie a offert au public conquis pas moins de sept morceaux choisis dans des répertoires aussi variés que ceux de Mozart avec les requiem Dies irae et Lacrimosa, ou de Pergolese avec Stabat Mater, par exemple, après un chant religieux basque (Agur Maria) en ouverture. Il s’agissait là du dernier concert de la saison de cet ensemble vocal qui prépare pour mars 2018, un grand concert à la cathédrale de Quimper, où il se produira avec le Cantoria de Brest et un orchestre, dans le requiem de Mozart. À n’en pas douter, ce sera un grand moment à ne pas manquer.
Article publié le 28 juin 2017