Messe en UT mineur de W.A. MOZART
Sous la direction de Jean-Claude Quéro
Chef de chœur : Marta Gliozzi
Album sorti en 2010 – Stock épuisé
- Kyrie
- Gloria in excelsis Deo
- Laudamus te
- Gratias agimus tibi
- Domine Deus
- Qui tollis
- Quoniam tu solus
- Jesu Christe
- Cum Sancto Spiritu
- Credo in unum deum
- Et incarnatus est
- Sanctus
- Hosanna
- Benedictus
La Grande Messe en Ut mineur est née d’un engagement de Mozart à son père d’écrire une grande messe et de la faire exécuter à Salzbourg lorsqu’il viendrait accompagné de sa future épouse, Constance Weber.
« Pour la messe, cela a parfaitement sa raison d’être et ne m’est pas tombé de la plume sans dessein ; je l’ai tellement promis dans mon cœur et j’espère bien la tenir. Quand j’ai fait ce vœu, ma femme était encore souffrante et comme j’étais fermement résolu à l’épouser bientôt après sa guérison, je pouvais facilement le faire (…), la preuve je vous envoie la copie de la moitié d’une messe. »
Les deux œuvres religieuses les plus importantes de Mozart, le Requiem et la Grande Messe en Ut mineur, sont l’une et l’autre restées inachevées. C’est la mort qui interrompit la composition du Requiem. Pour la Grande Messe en Ut, voici ce qu’il advint : le jeune couple arrive à Salzbourg en Juillet 1783, alors que seuls le Kyrie, le Gloria, le Sanctus et le Benedictus sont achevés avec quelques parties du Credo. Le 25 Août, l’oeuvre est exécutée pour la première fois, et Constance y chante la partie de soprano solo. Les parties manquantes furent prélevées pour la circonstance dans d’autres messes écrites précédemment par Mozart.
A l’époque où Mozart écrivit la Grande Messe en Ut, il approfondissait sa connaissance de Bach et de Haendel. Aussi n’est-on pas surpris de déceler dans cette Messe l’influence des maîtres de l’Allemagne du Nord. Le quatuor du Benedictus pourrait être signé de Bach, tandis que c’est plutôt à Haendel que font penser le Credo et le Sanctus : la première phrase du Gloria est
même une réminiscence note pour note de l’Alléluia du Messie. Quant aux influences exercées par l’opéra italien, elles sont éparses ça et là, dans les vocalises des solistes ou dans certaines formules d’accompagnement.